Comment je me sens aujourd’hui ?
C’est une de ces journées où j’ai volontairement envie de me plonger dans la mélancolie. J’ai un penchant naturel pour la nostalgie, certainement renforcé par mon statut d’immigrée première génération…
Voilà, le 28 avril est ma journée “je suis ce que je suis parce que j’ai eu la mère que j’ai eue dans le pays qui m’a vue naître”. Ma mélancolie est un mélange de tristesse à larmes, de joie à larmes, de silences plongés dans mes deux boîtes de photos d’avant…
Ma mère existe peu en photos.
Mon enfance n’existe quasiment pas en photos. Un de mes premiers traumatismes d’enfance a été le doute que mes parents soient mes vrais parent – je n’ai aucune photo de moi bébé, alors que ma soeur en a…
Je vais bien.
Je suis orpheline depuis 20 ans et je suis en manque de photos.
Et pourtant, j’aime tous ces “28 avril”, ils me rappellent d’où je viens et l’amour qui m’a construite.
